Conflits familiaux « L'objectif n'est pas de les résoudre, mais d'aider à mieux se comprendre »
Bien s'entendre en famille ne signifie pas forcément réussir à travailler ensemble. Alors qu'elle observe une augmentation des médiations familiales dans le cadre du dispositif Agrimédiation, Nathalie Darras, conseillère en accompagnement humain à la chambre d'agriculture de Bretagne, explique comment les médiateurs accompagnent les agriculteurs et agricultrices pour dénouer des situations parfois complexes. Le maître-mot étant de « se parler sans hésiter à mettre les pieds dans le plat sur certains sujets ».
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Il y a de plus en plus de médiations familiales au sein d'Agrimédiation(1), constate depuis trois ans Nathalie Darras, conseillère en accompagnement humain et médiation à la chambre d'agriculture de Bretagne. En effet, « sur les 17 en cours actuellement, 15 concernent en effet des familles, à proportion égale des couples, des parents avec leurs enfants, des fratries », souligne-t-elle. Dans certains cas, « des conflits entre époux en amènent dans l'entreprise », dans d'autres, le mari ou la femme a « du mal à trouver sa place à cause de l'histoire familiale ou parce qu'ils n'ont pas la même expérience professionnelle ».
15 médiations familiales sur 17 en cours.
(1) « Ce dispositif d'accompagnement à la médiation a été mis en place en 2003 dans le Morbihan, puis régionalisé en 2018, rappelle Nathalie Darras. Des agriculteurs et des agricultrices, en activité ou retraités, sont formés à la médiation pour intervenir, en binôme homme/femme, auprès de collègues exploitants, afin de les aider à renouer le dialogue et à trouver ensemble des solutions pour dépasser leurs désaccords. »
Écouter, sur cette thématique, Nathalie Darras au Space 2021 :
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